Boutique d'ART

Terre, matrice, cocon, peau, carapace

« La terre, élément nécessaire à la culture, à la construction et à la création a toujours été pour moi une ressource, un matériau permettant une approche sensible de la notion de cocon, de carapace et d’habitat.

L’habitat comme matrice, comme lieu de vie mais aussi plus symboliquement comme paroi, deuxième peau que l’on travaille, que l’on façonne et décore.

Ces structures protectrices, enveloppantes sont considérées comme prolongement du corps, comme métaphore de la peau.
Formes anthropomorphes, espaces primitifs, abris aux contours rassurants…

Ces sculptures sont élaborées, édifiées telle une aventure onirique.
Elles semblent sortir du sol, comme construites par la terre elle-même.

Ces formes organiques se refusent d’être parallèles ou alignées, tout révèle au regard une orientation profondément naturelle. »

Atmosphère élégante et riche en couleur

Installé à Belle-Ile-en-Mer depuis 2008, Fluïd est un collectif de 7 maîtres-verriers : Jocelyne Barbeau, Clément Dupont, Gaëlle Gautrot,
Kevin O’Connor, Chloé Baëlen, Valentin Rizzo et Régis Anchuelo.

Chaque pièce est réalisée à la main, et souvent plusieurs mains, puis souflée à la bouche pour des productions de petites séries, de pièces uniques et sur-mesure créés à partir du travail artisanal et traditionnel du verre.

Les œuvres d’art et de design réalisées par Fluïd s’harmonisent et créent un espace moderne et épuré.
La transparence du verre et sa couleur intense donne une ambiance unique, jouant avec la matière qui reflète la lumière, créant des
ombres colorées qui s’animent.

Une totale liberté créative, la création de produits uniques, la pureté de la matière, la poésie des couleurs et une indéniable qualité sont le coeur de leur travail.

Collection Laisse de mer

Claire, bijoutière, a investi une partie de l’atelier de sculpture de Guillaume Castel et s’inspire de son travail pour ses créations.

À partir des chûtes de laiton du sculpteur, la créatrice développe une série de bijoux. Elle s’inspire des Nori, Laminaria et Dulse qui
l’entourent dans cet atelier de Plouégat-Guérand.

Des modèles de bagues, boucles d’oreilles et broches naissent alors, avec un univers marin omniprésent.

« Je m’inspire de son travail et j’utilise les chutes des plaques de métal que je martèle pour créer à chaque fois un bijou unique. »

Barbouillage d’objets poétiques et imaginaires

« Au point de départ, mon travail s’est construit autour de l’enfance.
J’imagine avec des souvenirs, des images de cette période, des souvenirs de lieux, de villes, de cités, d’objets, de quotidien …

Je crée avec les gestes, les jeux, les dessins et les couleurs de ma jeunesse. Découpages, collages, assemblages, coloriages et barbouillages : toutes ces notions nourrissent et construisent mes réalisations.

L’argile m’offre cette liberté. Elle est pour moi le pont entre un monde symbolique et notre univers contemporain.
Elle offre la plasticité entre l’utile et l’inutile et révèle le lien entre l’imaginaire et le concret. […]

Mes pièces sont réalisées par des assemblages de grès et de porcelaines. Elles sont façonnées au colombin, à la plaque, en estempage ou modelage.

La terre est laissée brute, émaillée ou teintée dans la masse.
L’ensemble est cuit au four à gaz en réduction à 1280°. »

Nature brute et délicatesse

Ayant grandi au milieu des montagnes et des forêts ariégeoises, il a toujours eu un profond respect pour la nature.
Et souvent enfant, dans l’atelier de son grand-père, il aimait passer du temps à le regarder travailler le bois.

« Ebéniste de formation, je crée du mobilier et des objets de décoration essentiellement composés de bois et métal.
Chaque pièce est unique et entièrement fabriquée à la main dans mon atelier du quartier de la Patte d’Oie à Toulouse.
J’utilise uniquement des essences de bois locales et privilégie un circuit court.

Je travaille le plus souvent possible avec des matériaux de récupération ou déclassés que je retravaille, afin de limiter le gaspillage de matière.
Les techniques que j’utilise sont des techniques traditionnelles d’ébénisterie acquises lors de ma formation à Revel, ainsi que chez divers artisans. »

Un veinage particulier, une craquelure, un défaut, des traces naturelles mises en valeur pour apporter une singularité à l’objet.

Tapis exquis en laine des Pyrénées

« Faire tapis, c’est s’engager en terre inconnue et l’habiter pour regarder, écouter, capter, noter et enregistrer.

C’est se placer dans l’interstice des mots et des pratiques pour faire passer et tisser des savoirs. C’est faire un tapis, un objet de multiples rencontres, une situation d’écoute, l’épaisseur des mots à lire sous ses pieds.
Le tapis, on le regarde comme une image, comme un tableau parfois, frontalement.
Alors on « entre » dedans. C’est une découpe, une ouverture, une fenêtre. Un espace bidimensionnel qui nous projette dans une autre dimension, un autre temps, un autre lieu, une pensée, une rêverie, un « nulle part ». En sortant de leur contexte, la forme des tapis devient informe ou plutôt, une nouvelle forme.

Le tapis est un espace du dedans (intime) et du dehors (public), un lieu de recueillement mais aussi de convivialité.
Peut-être par ce que le tapis va puiser en nous une mémoire collective et symbolique, mais aussi parce qu’il est un objet de l’horizontalité – on s’y allonge – qu’il va être propice à la parole. »

Petits objets du quotidien

Etienne façonne le bois dans son petit atelier minimaliste de la Baie du Mont Saint-Michel.
Sculpteur autodidacte et fasciné par la richesse du monde végétal, il propose des pièces emplies de sens et de textures pour révéler à la perfection le caractère de chaque bois.

« Je fabrique des objets à la frontière entre l’usuel et le décoratif.
Je préfère qu’il y ait de l’interaction avec les usagers, j’aime quand mes créations sont utilisées, touchées, regardées sous tout les
angles, qu’on leur invente des usages inattendus.
C’est un rapport ludique qui me parait plus riche qu’un simple objet à regarder, surtout quand on parle de bois et de matière « vivante ».
J’utilise du bois local et uniquement des essences rustiques, […]
J’ai commencé avec du bois provenant du verger de chez mes parents mais j’apprécie particulièrement les bois de fruitiers,
principalement ceux du pommier, poirier et merisier.
J’aime l’odeur et le grain fin de ces bois semi-durs qui permettent de sculpter dans le détail.»

Babioles et madonnes
Ex-voto

« Des assemblages d’éléments qui ont d’abord été moulés d’après des objets précieusement chinés, puis reproduits en porcelaine et
enfin assemblés avant cuisson.
A la manière de cadavre exquis, ces compositions naissent et grandissent dans l’atelier selon les coulages.
Les inspirations sont diverses : autel, triptyque gothique, corniche, gargouilles…

Depuis mon atelier de Botsorhel, j’attise les rencontres fortuites avec la porcelaine.
Détourner, orner, parer, s’amuser, plaire et déplaire, jamais se satisfaire, toujours recommencer, décomposer et rassembler.
En m’inspirant du rococo, du kitch, des biscuits Autrichiens et des « kinder surprise », mes porcelaines oscillent entre vaisselle et
sculpture.

Mes biscuits de porcelaine sont cuits dans un four à gaz à 1300° et parfois dorés par un troisième feu. »

NORI

La dinanderie, art de battre le métal tel que le laiton et de lui donner forme au marteau.

Des pièces uniques, inspirées du vivant,découpées, martelées, soudées, galbées, polies, travaillées par des gestes répétés .
Tout ce savoir-faire emprunté aux artisans rentre dans la démarche de cet artiste autodidacte.
Ses œuvres naissent de ce paradoxe : le vivant fixé dans des matériaux industriels.

Dans ce projet, Guillaume appréhende l’étendue infinie de la mer et prélève un herbier marin d’algues luisantes.
Parmi elles, NORI, sculpture aux contours délicats et irréguliers, qui joue de la lumière grâce à la surface du métal.
Une forme organique pure, née de métal qui a perdu sa ruguesse et sa brutalité pour retrouver douceur, finesse et fragilité.
Un élément vivant et silencieux.

Série NEAVUS
Série Apis Mellifera

L’artiste plasticienne franco-espagnole, vit et travaille dans le Finistère.
Elle se forme aux Beaux-Arts de Perpignan et se spécialise dans la céramique.
Les nouvelles créations de Myriam nécessitent 2 cuissons successives, à plus de 1 000°C. L’émail est versé au goutte-à-goutte dans chaque cavité présente sur les sculptures en céramique.

« Naevus signifie en latin grain de beauté et maladie de la peau à la fois, la frontière entre les deux me permet de donner couleur à mes sculptures noires, dans leur expression.
Les sculptures en grès noir sont point par point émaillées, ce qui donne l’aspect d’un épiderme visqueux et vivant.
Naevus impose un paysage maritime qui survit au passage d’une vague, qui laisse derrière elle les restes d’une archéologie du vivant.
Un retour à l’état de mollusque marin, qui pourtant est à notre origine.
Naevus comme un point de Beauté qui demeurera après notre passage. »

Métal fragile et délicat

« Dans mon atelier toulousain, je réalise à la main des bijoux en mini série.

Je travaille le laiton brut en plaque, fil rond, carré ou demi rond.
J’imagine, je dessine, je scie au bocfil, je lime, je brasse, j’émerise, je martèle, je polis je mets en forme la matière pour créer des bijoux.
En collaboration avec un artisan doreur parisen, mes objets sont ensuite recouverts d’or 24 carats 1 micron et plaqué or 3 microns pour les bagues.

J’ai pour inspirations le végétale, les matières minérales, la nature, la flore, le vivant.»

Savoir faire et tradition depuis 1913.

Fils cadet d’une famille d’agriculteurs Jean-Baptiste Moutet rachète un magasin de Tissus à Orthez. Il crée en 1913 un premier atelier de tissage équipé de quatre métiers manuels qui lui permettent de produire ses propres Coutils, des toiles utilisées pour confectionner des vêtements.

Deux générations plus tard, le linge de la maison Basque est l’unique en France avec ses premiers jacquard orthéziens.

Catherine Moutet, première femme à diriger la Maison de 1999 à 2010, a pour idée de faire appel à des designers internationaux pour créer des collections uniques et colorées.

Vous trouverez au Silo non seulement les Nappes Coutils lin reconnues de la Maison, mais également les créations textile des collaborations faites avec les designers.

Depuis, Benjamin Moutet de la 5e génération a repris la direction.

Autour de lui une équipe dynamique et la transmission des savoir-faire entre générations se vit au cœur du tissage.

Singularité du modelage à la main

Originaire des Alpes, Cécile vit et travaille à Lentilly, village situé dans les monts du lyonnais.
En 2019, la naissance de sa fille la pousse à remettre en question son mode de vie et quitter son travail de webmaster pour pratiquer la céramique à temps plein.
Une reconversion en autodidacte portée par un fort désir de retour à l’essentiel.
Ses créations en grès sont modelées à la main, puis cuites à 1250 degrés.
Chaque pièce est unique et possède ses propres détails.